Le compresseur, un outil essentiel
L’air comprimé joue un rôle de plus en plus important dans nos cabinets puisqu’il alimente les compresseurs, tous les instruments rotatifs, les systèmes d’aspiration et les autoclaves de type B.
Le compresseur qui amène l’air comprimé doit pouvoir répondre à certains critères incontournables pour que notre exercice soit serein et sécurisé :
– produire une alimentation fiable en air comprimé sec et hygiénique ;
– être de faible niveau sonore ;
– être économique.
Le choix du compresseur
On choisira donc le compresseur en fonction :
- du nombre de postes de travail qu’il doit alimenter : il vaut mieux anticiper et prendre un compresseur qui pourra alimenter plusieurs fauteuils si c’est dans les projets à moyen terme ;
- de son emplacement :l e local où il se trouve doit être sec et bien ventilé ; il faut prévoir souvent une coquille d’insonorisation (la solution de l’armoire insonorisée et ventilée reste très intéressante). Il faut aussi prendre en considération le degré d’encombrement, l’accès pour la maintenance et positionner le compresseur de façon que la plaque signalétique soit toujours visible ;
- de la qualité de l’air qu’il procure : l’air délivré sera sec (système de dessiccation), exempt de particules d’huile et d’eau grâce aux filtres à air, et sera hygiénique grâce aux filtres bactériologiques. Il existe un nouveau système de dessication à membranes ;
- du niveau sonore ;
- du cycle de fonctionnement, certains compresseurs pouvant fonctionner en continu sans interruption.
Un bon compresseur fonctionnera en continu, sera facile d’accès, dans un local insonorisé, sec, bien ventilé, exempt de poussières. Il sera équipé de filtres à air (à changer tous les ans) et de filtres bactériologiques (stérilisable à l’autoclave et à changer tous les ans).
L’entretien du compresseur
Le compresseur a été bien acheté, installé, il fonctionne… Vous avez maintenant l’obligation de le maintenir en bon état, de procéder aux vérifications nécessaires.
Votre responsabilité est engagée vis-à-vis des personnes et des biens.
Décret n° 2003-1249 du 22/12/03 modifiant le décret n° 99-1046 du 13 décembre 1999 relatif aux équipements sous pression
http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/2883#2884
Arrêté du 31/01/11 portant modification de l’arrêté du 15 mars 2000 modifié relatif à l’exploitation des équipements sous pression
http://www.ineris.fr/aida/consultation_document/3873#3874
1) À la mise en service :
– déclaration auprès de la DREAL
– contrôle par un organisme habilité, sur demande de l’exploitant
2) Tous les quarantes mois :
– inspection périodique, sous la responsabilité de l’exploitant, effectuée par une personne habilitée. Elle permet de vérifier le niveau de sécurité du compresseur en activité.
3) Tous les dix ans ou lors d’une nouvelle installation ou d’un changement d’exploitant :
– requalification périodique effectuée par la DRIRE, un centre de requalification ou un service d’inspection reconnu.
Nous vous conseillons de vous équiper d’un matériel de qualité qui vous permettra d’avoir moins de problèmes, une meilleure longévité, un coût de fonctionnement plus intéressant et un travail plus sécurisé.
Tenez bien à jour le carnet d’entretien et changez tous les ans les filtres à air et les filtres bactériologiques.
Merci pour ces clarifications ! Dans le même cadre, je me permets de vous proposer cet article qui s’intéresse au contrôle des compresseurs des pompes à chaleurs et des systèmes de climatisation : https://www.clim-pac.fr/le-controle-du-compresseur-dune-pompe-a-chaleur-ou-dune-climatisation/