Ce droit est définitivement confirmé par un courrier du secrétariat d’état à la santé en date du 16 février 2012
Le comblement de rides à des fins thérapeutiques à l’aide d’injection d’acide hyaluronique dans la zone péribuccale et dans le sillon naso-génien relève bien du capacité professionnelle des Chirurgiens-Dentistes
C’est ce que vient de reconnaître le ministère de la Santé et cela, malgré l’offensive de l’Ordre des médecins, qui voulait l’empêcher.
Suite aux échanges qu’il a eus avec la Secrétaire d’Etat en charge de la santé, le Conseil national de l’Ordre des chirurgiens-dentistes a remercié Madame Norra Berra d’avoir, par courrier daté du 16 février 2012, confirmé la capacité des chirurgiens-dentistes à utiliser l’acide hyaluronique dans un cadre thérapeutique.
Conformément à la mission qui lui est impartie par la loi, l’Ordre, garant du respect de la déontologie, sera particulièrement attentif aux conditions de réalisation de ces actes qui devront assurer l’entière sécurité des patients.
Les chirurgiens-dentistes devront pouvoir justifier de leur compétence à effectuer ces interventions au niveau des muqueuses, des lèvres et du sillon nasogénien, conformément aux articles R. 4127-204 et R. 4127-233 du Code de la santé publique.
ASSURANCE ET FORMATION
Les deux principales sociétés qui assurent les chirurgiens-dentistes, La Médicale de France et la MACSF, couvrent donc les injections de produits de comblement dans le sillon naso-génien et dans la zone péribuccale réalisées par les praticiens de l’art dentaire.
Naturellement, les praticiens réalisant ce type d’actes doivent avoir suivi une formation ad hoc et pouvoir justifier de leur compétence, conformément aux articles R. 4127-204 et R. 4127-233 du Code de la santé publique. A cet égard, en application de l’article L. 1151-21 du Code de la santé publique, on attend toujours le décret qui doit fixer les conditions de réalisation des actes à visée esthétique. Ce texte doit pouvoir être l’occasion d’établir la liste des formations requises pour réaliser ce type d’actes. C’est en tout cas ce que plaide l’Ordre des chirurgiens-dentistes depuis des années et il n’a pas manqué de le rappeler lors de ses contacts avec le ministère et l’administration de la Santé au cours du mois de février 2012.